Le Nord du Burkina en "état
d’urgence"
Le Nord du Burkina Faso nécessite plus qu’un couvrefeux de 17 h à 6 matin. Ces derniers jours, alors que tous les regards étaient
tournés vers la clôture du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou
(FESPACO), Ibrahim Malam Dicko et sa bande ont profité pour frapper à plusieurs
reprises le Burkina Faso et ses voisins malien et nigérien. En l’espace de 3
jours (du vendredi 3 mars au lundi 6 mars 2017) deux personnes dont un
enseignant ont été abattus à Kourfayel
aux encablures de Djibo. Au petit matin
du dimanche 5 mars 2017, c’est une position de l’armée malienne est attaquée et
11 militaires maliens froidement abattus. Une fois de plus c’est Ansarul Islam de
Malam Dicko qui est encore pointé du doigt. En plus des victimes, du matériel
militaires dont des véhicules, des armes et des tenues militaires sont emportés.
Sans doute l’heure est plus que grave et les autorités doivent cesser les
réunions dans les salles de conférence feutrées et passer le plus rapidement
possible à l’offensive. Lorsque Malam Dicko attaque une position, c’est pour
tuer et emporter l’arsenal militaire. A quoi serviront cet arsenal militaire et
les tenues emportés ? Cela devrait attirer l’attention des autorités pour qu’un
état d’urgence soit décrété dans la zone. Mieux encore, les 3 Etats doivent
réagir vite et traquer Malam Dicko pour le traduire devant les juridictions compétentes avant qu'il ne s'intalle définitivement.
@Sambas
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