lundi 18 décembre 2017

France-Afrique


Résultats de recherche d'images pour « Alassane Ouattara et Houphouet Boigny »Selon certaines indiscrétions des années indépendance, Nana Félix Houphouët Boigny, Gnassimgbé Eyadema et Albert Omar Bongo étaient les deux boulons de la France-Afrique. Ces derniers se complairaient dans leurs rôles de défense de la politique française en Afrique, à tel point qu'ils n'étaient pas favorables aux indépendances des colonies françaises d'Afrique. Comme résultat, les deux n'ont jamais été inquiétés dans leur gestion du pouvoir jusqu'à leur mort. C'est bien après eux que la France a eu du mal a trouvé un héritier digne de ce nom dans des pays comme en Côte d'Ivoire et au Gabon. Certains observateurs estiment que Laurent Gbagbo a payé le prix de son refus de rouler pour la France. Il faut noter que la Côte d'Ivoire joue les premiers rôles dans l'économie de l'espace UEMOA, tout comme dans la vie de l'économie française. Et c'est pourquoi, il ne fallait pas laisser la Côte d'Ivoire être gérée par n'importe qui. Alassane Dramane Ouattara a-t-il été la personne indiquée pour maintenir la flamme de la France-Afrique? Tout porte à le croire. Les sorties médiatiques et certaines actions confirment que le Président ivoirien est l'un des derniers élèves de la France-Afrique. Alors que tous reconnaissent quasiment (même l'ancien Président français, Jacques Chirac) que le franc CFA est un mal pour les économies des pays de l'Afrique francophone, Alassane Ouattara dans une interview accordée à la chaîne française France24 a qualifié de n'importe quoi ce débat sur le franc CFA qui concerne la vie des Etats. Il qualifie d'ailleurs le FCFA de monnaie solide et appropriée pour l'espace UEMOA prétextant que le taux de croissance de ces pays fait partie des plus élevé au monde alors que dans l'indice de croissance économique de 2017, seule la Côte d'Ivoire et le Sénégal font partie des 10 premiers d'Afrique (occupant respectivement la deuxième et la troisième place). Le reste n'en figure pas dans ce pré-carré. Par ailleurs, l'économiste togolais Kako Nubukpo qui a été suspendu de ses fonctions de directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, début décembre suite selon Jeune Afrique à la publication, le 29 novembre, sur le site Le Monde Afrique, d’une tribune intitulée « Franc CFA : les propos de M. Macron sont “déshonorants pour les dirigeants africains” » porte la marque d'Alassane Ouattara. Là aussi; le magazine révèle que lors de l’Assemblée générale de l’ONU de septembre 2017 à New York, Alassane Ouattara avait signifié à Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l’OIF, en présence de leurs deux délégations, qu’il ne comprenait pas que Nubukpo puisse rester en poste malgré ses sorties médiatiques à répétition sur le franc CFA… Pourquoi le Président ivoirien a-t-il adopté une telle position? Cette manière fonctionner risque de fragiliser l'union de la sous région et casser le dynamisme de la lutte contre le franc CFA voire hypothéquer l'avenir monnaie commune de l'espace CEDEAO en projet pour 2020. 

ADO, le digne héritier d'Houphouët Boigny

@Sambas

vendredi 8 décembre 2017

Situation socio-politique au Burkina

Et si le Président Roch Kaboré acceptait de démissionner!
Tous les signaux sont négatifs au Burkina Faso même si tous ne vont pas l'admettre. On pourra d'ailleurs l'affirmer haut et fort que le Président Roch Marc Christian Kaboré a commencé les signes de la chute de son prédécesseur Blaise Compaoré.
Des mouvements sociaux à n'en point finir. C'est la réalité qui s'offre aux Burkinabè aujourd'hui. Mais tous, sauf ceux n'avaient peut être pas parier un seul kopeck sur Roch dès le départ, espéraient que la situation changerait avec le temps. Roch reprendra la main sans doute, avaient espéré certaines personnes. Malheureusement, deux ans après son élection, Roch n'a toujours pas pris la main et la situation va de mal en pis. Malgré les multiples interpellations, le laisser-faire s'est poursuivi. Ainsi, les mouvements sociaux n'ont pas connu de trêve. Toutes les couches de la société sont en mouvement. De l'élève au travailleur, ce sont des revendications, souvent plus ou moins légitimes. De Kaya à Saponé, les événements prouvent que l'autorité de l'Etat n'a jamais été aussi inexistante. Pire, la situation actuelle est en train d'asseoir une rupture sociale sans précédent au Burkina Faso si rien n'est fait. Le vivre ensemble est de plus en plus mis à rude épreuve. La dernière sortie du Premier Paul Kaba Thiéba confirme que rien n'est sous contrôle et qu'on navigue à vue. Quant aux vertus de la gouvernance démocratique, c'est la grande déception du peuple burkinabè, tout comme la soif de justice du peuple burkinabè qui n'est pas en passe d'être étanchée. Malversations sur malversations depuis la prise du pouvoir du président du Faso. Souvent, ce sont des proches du président qui sont dans le collimateur mais tout est fait pour les extraire ou les soustraire de la justice. En voilà un cas quand même pathétique, celui de Inoussa Kanazoé qui bénéficie d'une liberté provisoire sous caution. Il est accusé d’avoir produit une comptabilité et un bilan financier inexacts, toutes choses qui permettent à son entreprise de minorer considérablement les impôts dus à l’Etat. En dépit de cela, c'est son entreprise qui en conseil des ministres du jeudi 7 décembre 2017 est approuvée dans un projet de convention d’investissement entre l’Etat du Burkina Faso et la société KANIS LOGISTIC SA pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat. Ce projet d’investissement d'une valeur d'environ 58 milliards de FCFA a pour objet l’acquisition et l’exploitation de matériel roulant composé de camions, de wagons transport routier et ferroviaire et l’acquisition de matériels techniques d’entretien et de réparation. N'est-ce une manière pour l'Etat burkinabè de dénier sa propre justice? Les indicateurs prouvent désormais qu'il ne faut pas compter sur ce pouvoir pour un changement de gouvernance au Burkina Faso. Le chaos semble imminent et le Président Roch Marc Christian Kaboré devrait présenter sa démission dès maintenant pour éviter que le pays ne sombre davantage. Une approche que d'aucuns diront anachronique tandis que d'autres applaudiront pour des raisons purement politique. La certitude, c'est que pour l'intérêt de la nation, le président se doit de rendre le tablier avant qu'il ne soit tard.
@Sambas

C++ Programming Language - An Introduction

What is C++ and Why Was it Created? Welcome to the very first tutorial on the C++ programming language. In this video series, we will exp...